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Sur les rayons du Trou à rhum (Arras)

Direction Arras. 4 ans après le bar à rhum « Canne à sucre », Tiphaine et Valentin Lamiaux ont ouvert une cave dédiée à leur spiritueux de prédilection. Une belle initiative dans une région qui plébiscite la bière.

Le Trou à rhum, c’est la belle histoire d’une passion assouvie d’un couple d’Arrageois, Tiphaine et Valentin Lamiaux, de longue date épris du rhum, de ses saveurs et de son univers ultra exotique. Lui, responsable de qualité et de sécurité environnementale chez Veolia et elle, enseignante en activité physique adaptée, ont passé leur temps libre à visiter les distilleries des Antilles françaises, de la Réunion et de l’île Maurice avant d’appuyer sur le bouton pour s’impliquer de manière plus professionnelle.

En juillet 2018, sans lâcher leur job, ils montent Canne à sucre, une rhumerie idéalement installée sous les arcades, entre la place des Héros et la Grand-Place d’Arras. « On trouvait qu’en France, trop d’établissements travaillaient avec les mastodontes Bacardí et Havana Club et on adorait faire des cocktails à la maison. L’idée nous est venue de créer un bar à cocktails qui mettrait en valeur les rhums agricoles français », se remémore Valentin Lamiaux.

Premier challenge réussi avec ce repaire à cocktails dépaysants aux allures de bar à tiki, qui défraie la chronique dans la région. Le duo créatif n’a pas hésité à faire appel à Baï, artiste spécialiste du tiki, pour donner du peps au décor et habiller le lieu d’une incroyable fresque reprenant les codes de la catégorie.

Un nouveau pari avec la création d’une cave à rhum en prolongement du bar

Pour Tiphaine et Valentin, l’aventure ne s’arrête pas en si bon chemin. En 2022, le tandem ouvre une cave spécialisée, format mouchoir de poche, collée-serrée à la rhumerie. « Le pas-de porte était à vendre. C’était une excellente opportunité d’investir à nouveau et de prolonger l’expérience rhum pour nos clients », explique le propriétaire qui a dû la jouer fine pour caser ses 230 références dans un espace de 20 m2 tout en hauteur et longueur. « Nous avons fait sur mesure des étagères qui arrivent jusqu’au plafond, et nous utilisons une grande échelle pour classer et récupérer les bouteilles », poursuit le jeune caviste.

Tiphaine et Valentin

La sélection tourne majoritairement autour du rhum agricole français, blanc et vieux, de cuvées d’exception d’origine anglo-saxonne, hispanique ou d’autres horizons lointains avec un focus sur des bruts de fût qu’affectionne particulièrement Valentin Lamiaux. « Nous avons un atout  :la possibilité de proposer nos produits au bar, ainsi nos clients peuvent déguster pratiquement toutes nos références », argumente notre amoureux du rhum.
Aujourd’hui, la cave attire des connaisseurs au-delà d’Arras, qui viennent s’y procurer des cuvées en édition limitée. Deuxième défi remporté !

Des événements pour faire le tour du monde du rhum et rencontrer ses producteurs

Depuis l’ouverture, les 2 propriétaires ont délégué la gestion au quotidien de la cave le Trou à rhum à une jeune recrue, Niez Vallez, autre féru de rhum. « C’était un client régulier de la Canne à sucre, il est totalement autodidacte », commente Valentin Lamiaux.

Il y a quelques semaines, la cave s’est étendue au sous-sol d’une sorte de speakeasy. Celui-ci accueille trois fois par mois, dans un cadre intimiste, les master class de la maison, animés par l’équipe du Trou à rhum ou par des producteurs. « Nous avons démarré le 15 février avec le maître de chai et directeur marketing François Longueteau, du rhum Longueteau. La master class a affiché complet », déclare fièrement le caviste. Prochaines dates à découvrir sur les réseaux sociaux avec de belles surprises au parfum de rhum.

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