Erwan Guillon et Thomas Benillouz ont révolutionné l’apéritif avec un concept inédit, implanté à Nice et à Cannes. Au programme : tous les ingrédients indispensables pour festoyer à toute occasion, des beaux liquides aux bons produits de grignotage. Tchin tchin !
3 boutiques, un entrepôt, 8 salariés, 1 200 références, sans oublier un décor moderne : Aperitiv est devenue, en 8 ans, une institution pour les bons vivants de Paca. Ses fondateurs, diplômés de l’Edhec, ont vite lâché leur job de consultant pour bâtir, à deux, un projet plus alléchant.
«C’était en 2012. On avait envie d’un concept de magasin qu’on aimerait avoir en bas de chez nous avec tout pour l’apéro. Il fallait comprendre ce qui existait et marchait. À cette époque l’idée d’épicerie la plus aboutie était « Causses », d’Alexis Roux de Bézieux, mais il s’agissait d’une alimentation générale», raconte Erwan Guillon.
Pas question de créer leur empire à Paname. La province leur paraît un terrain de jeu plus adapté. Le tandem prend la route du sud en 2013 pour poser les pierres de son premier magasin, Aperitiv, près du port de Nice. C’est un carton ! 2015 : ouverture du deuxième établissement, près du marché de Libération. Un tabac ! 2019 : troisième Aperitiv, à Cannes.
Les secrets de leur ascension ? Offrir tout l’univers de l’apéritif d’une qualité premium, avec côté boisson : vin, champagne, spiritueux, bières ; et côté alimentation : charcuterie et fromage à la coupe, épicerie de produits secs et en vrac. Les conseils des employés ont contribué au succès de ce lieu social. Aujourd’hui, les boissons représentent 60% du chiffre d’affaires, dont près de la moitié est consacrée aux spiritueux.
Erwan Guillon précise : «Nous vendons tout type de bouteille : autant des embouteillages standards et premium destinés à la consommation (entre 30 et 200 € la bouteille) que des grands whiskies de collection (de 1000 à 10 000 € la bouteille). Pour le rhum, nous avons une large sélection balayant les 3 grandes familles du marché satisfaisant tous les palais. Autres catégories qui fonctionnent bien : gin, tequila, et mezcal. Nous travaillons également avec une clientèle de yachts très consommatrice de grands vins et spiritueux d’exception.»
Et la bière ? Elle fait concurrence ici au vin rosé avec ses 80 références piochées dans des brasseries locales, françaises ou étrangères.
« Nous avons encore un travail d’éducation car le client a besoin d’être guidé », précise le caviste qui fourmille de projets pour 2022.
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